"ce monde survivra a notre humble depart, persistant sans souvenir ni mention de nous. avant notre venue, il ne nous reprochait pas notre absence; une fois partis, comment nous regretterait-il?"
"cette voute vaste, infinie, universelle, offre a l'humanite une seule coupe a boire. lorsque ton tour viendra, retiens tes larmes, sois gai, leve haut la coupe, et vide-la jusqu'a la lie!"
"alors des cris jaillissent parmi nous dans la taverne: "leve-toi aussi, bon a rien d'echanson! remplis nos coupes vides a la mesure du jour avant que ne soit pleine la mesure de nos vies!"
extraits des quatrains d'omar khayyam ( traduction par omar ali-shah )
cher mazen, j'ai trouve qu'entre la mort et le paradoxe journalier que l'on regarde passivement, il n'existe rien d'autre qu'un verre de vin rouge. je lisais khayyam ce midi quand j'ai vu tes nouveaux dessins... je suis un peu impregnee de ses mots.
oh combien il avait raison notre ami omar. dommage que ses vers ne guerissent pas et qu'il faille plutot s'impregner de vin pour lutter contre notre conscience.
bim, en plein dans le mille Mazen!!! pour avoir été en irak, je confirme. en effet, c'est ca buvons buvons, histoire d'oublier notre lacheté... combien de morts avant de réagir, ou peut etre faut il boire pour mourir au plus vite, histoire d'oublier que notre humanité s'est déjà enfuie bien loin... ou la vie est elle passée? elle est resté au fond d'un verre. je disparait totalement a travers les tubes cathodiques, me laissant happer par le mensonge généralisé. alors continuons de boire.... c'est la notre seul espoir d'exister ici. merci pour info: http://dailymekanicmirror.blogspot.com/ http://dailymekanic.blogspot.com/
5 Comments:
le contraste est saisissant
et pas seulement là bas malheureusement...
"ce monde survivra a notre humble depart,
persistant sans souvenir ni mention de nous.
avant notre venue, il ne nous reprochait pas notre absence;
une fois partis, comment nous regretterait-il?"
"cette voute vaste, infinie, universelle,
offre a l'humanite une seule coupe a boire.
lorsque ton tour viendra, retiens tes larmes, sois gai,
leve haut la coupe, et vide-la jusqu'a la lie!"
"alors des cris jaillissent parmi nous dans la taverne:
"leve-toi aussi, bon a rien d'echanson!
remplis nos coupes vides a la mesure du jour
avant que ne soit pleine la mesure de nos vies!"
extraits des quatrains d'omar khayyam ( traduction par omar ali-shah )
cher mazen, j'ai trouve qu'entre la mort et le paradoxe journalier que l'on regarde passivement, il n'existe rien d'autre qu'un verre de vin rouge.
je lisais khayyam ce midi quand j'ai vu tes nouveaux dessins... je suis un peu impregnee de ses mots.
oh combien il avait raison notre ami omar. dommage que ses vers ne guerissent pas et qu'il faille plutot s'impregner de vin pour lutter contre notre conscience.
bim, en plein dans le mille Mazen!!!
pour avoir été en irak, je confirme.
en effet, c'est ca buvons buvons, histoire d'oublier notre lacheté...
combien de morts avant de réagir, ou peut etre faut il boire pour mourir au plus vite, histoire d'oublier que notre humanité s'est déjà enfuie bien loin...
ou la vie est elle passée? elle est resté au fond d'un verre.
je disparait totalement a travers les tubes cathodiques, me laissant happer par le mensonge généralisé.
alors continuons de boire....
c'est la notre seul espoir d'exister ici.
merci
pour info:
http://dailymekanicmirror.blogspot.com/
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